Le 31 juillet 1971,  

  469   2CV ou dérivés, prenaient le départ des Halles de Rungis pour 13 788 kilomètres d’aventures.

En 1971, l’Iran célébrait le 2 500e anniversaire de Persepolis, capitale mythique fondée par Darius, détruite deux siècles plus tard par Alexandre le Grand. Ce fut le but proposé à ce raid en 2 CV.

 

 

Dix jours après l’annonce de celui-ci, près de 4 000 candidats s’étaient manifestés. 

Il fallut recourir à une sélection par questionnaire pour limiter le nombre des participants à un volume équivalent à celui de Paris-Kaboul : 1300 personnes, parmi lesquelles une majorité d’étudiants, 103 ouvriers ou artisans, 69 enseignants, 63 secrétaires, 20 commerçants, 14 représentants, 9 informaticiens, 8 infirmières, 8 photographes, 8 chauffeurs, 7 kinésithérapeutes, 1 archéologue, 1 couturière, 1 éleveur de lapins, 1 mannequin, 1 interprète, 1 marin, 1 cultivateur, 1 chercheur au CNRS, 1 bûcheron, 1 employé de la SNCF, 1 psychologue, 1 chaudronnier et 1 poule noire (appartenant à deux lycéens de Gironde) qui revint avec 1 coq iranien.  

  

Mais Citroën avait voulu ajouter au brassage culturel et socioprofessionnel des participants, celui des nationalités.

Aux côtés des Français de toutes les régions, on trouvait des équipages italiens, espagnols, portugais, hollandais, belges, luxembourgeois, suisses, allemands, autrichiens, yougoslaves, danois, norvégiens, suédois, finlandais. 90 % avaient moins de 25 ans, 31 % moins de 20 ans. 

Les filles étaient beaucoup moins nombreuses que les garçons : 15 %.