En 1971, l’Iran célébrait le 2 500e anniversaire de Persepolis,
capitale mythique fondée par Darius, détruite deux siècles plus tard
par Alexandre le Grand. Ce fut le but proposé à ce raid en 2 CV.
Dix jours après l’annonce de celui-ci, près de 4 000
candidats s’étaient manifestés.
Il fallut recourir à une sélection
par questionnaire
pour limiter le nombre des participants à un volume équivalent à
celui de Paris-Kaboul :
1300 personnes, parmi lesquelles une majorité d’étudiants, 103
ouvriers ou artisans, 69 enseignants, 63 secrétaires, 20 commerçants,
14 représentants, 9 informaticiens, 8 infirmières, 8 photographes, 8
chauffeurs, 7 kinésithérapeutes, 1 archéologue, 1 couturière, 1 éleveur
de lapins, 1 mannequin, 1 interprète, 1 marin, 1 cultivateur, 1
chercheur au CNRS, 1 bûcheron, 1 employé de la SNCF, 1 psychologue, 1
chaudronnier et 1 poule noire (appartenant à deux lycéens de Gironde)
qui revint avec 1 coq iranien.
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Mais Citroën avait voulu ajouter au brassage culturel et
socioprofessionnel des participants, celui des nationalités.
Aux
côtés des Français de toutes les régions, on trouvait des équipages
italiens, espagnols, portugais, hollandais, belges, luxembourgeois,
suisses, allemands, autrichiens, yougoslaves, danois, norvégiens, suédois,
finlandais. 90 % avaient moins de 25 ans, 31 % moins de 20
ans.
Les filles étaient beaucoup moins nombreuses que les garçons :
15 %.
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