Allumage transistorisé avec rupteur

 Le but de ces allumages est seulement de fournir une meilleure étincelle par la coupure plus franche du courant primaire grâce à l'utilisation d'un transistor à la place du rupteur. On peut ainsi passer un courant dans la bobine plus important.

Le rupteur est conservé, mais seulement comme capteur pour savoir à quel moment on va couper le transistor.
L'usure du capteur est donc fortement diminuée (seul un faible courant passe), mais il faut quand même changer le rupteur tous les 50 000 kms car l'ensemble (lames, support sur came en plastique, etc...) va s'user mécaniquement (étant prévus d'origine pour fonctionner uniquement 15 000 kms).
Les mauvais démarrages, suite à un contact électrique imparfait au rupteur (surtout en hiver et par temps humide) provoquant un courant primaire moins important disparaissent, l'étincelle est franche dès le début.

Avantages de ce type d'allumage sur l'allumage classique :


- démarrage facilité par tous les temps
- entretien réduit
- étincelle un peu plus franche.
- ralenti plus régulier
- moins sensible à l'humidité

- très faible gain en consommation

 

Généralement, ces montages électroniques sont prévus pour fonctionner avec la bobine d'origine.

Le principe est d'intercaler entre le - bobine et le rupteur un boîtier électronique.

On branchera ce boîtier pour qu'il fonctionne d'un côté à +12V (fil arrivant sur la borne + de la bobine) et de l'autre côté à la masse.

La re-mise en service classique des rupteurs en cas de défaillance du boîtier électronique est rapide et très simple.

 

Ces allumages constituent la première évolution depuis bien longtemps des allumages automobiles, restent relativement simples à installer et d'un coût dérisoire  

 

Allumage transistorisé sans rupteur mécanique

Identique à l'allumage transistorisé avec rupteur, sauf celui-ci est supprimé et remplacé par un capteur générant un signal exploitable électroniquement pour commander l'étincelle. La dernière cause d'usure et de déréglage est supprimée.

Comme ces capteurs magnétiques à effet Hall ou optiques IR fonctionnent avec de faibles signaux électroniques, on est obligé de monter un étage d'amplification en amont de l’étage de base qui reste similaire à un allumage transistorisé classique,

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