A
compter du 15 janvier 2003, les plaques minéralogiques devaient être
blanches à l'avant et jaunes à l'arrière. J'ai encore les plaques noires
sur ma voiture ayant 12 ans. Dois-je en changer ou puis-je conserver les
miennes qui sont en bon état ?
La réglementation
concernant la couleur des plaques n'a pas changé. Simplement, en application du
décret du 8 janvier 2003, l'immobilisation du véhicule peut être prescrite en
cas de non-conformité des plaques. C'est un arrêté du 1er
juillet 1996 qui définit les caractères et la couleur des plaques
d'immatriculation. Celles-ci doivent être blanches à l'avant et jaunes à
l'arrière et peuvent comporter le symbole européen complété par la lettre F.
Toutefois,
les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1993, qui n'ont pas fait
l'objet d'un changement d'immatriculation depuis cette date, peuvent garder
leurs plaques noires. Par conséquent, si votre véhicule a conservé le même
numéro d'immatriculation depuis le 1er janvier 1993, vous êtes autorisé à
garder ses anciennes plaques.
Je
suis un fan de tuning-auto. Puis-je rouler sans risque avec mon véhicule
transformé ?
Tout dépend
des transformations effectuées. La modification des performances du moteur ou
de l'éclairage, le changement des suspensions (accompagné ou non d'un
abaissement de la caisse) et l'augmentation des dimensions des pneumatiques et
des jantes modifient souvent considérablement les performances et le
comportement routier du véhicule. Par rapport au modèle initial, vendu neuf
par le constructeur et testé au moment de la réception, il n'y a plus beaucoup
de points communs.
Il s'agit
alors d'un modèle particulier qui doit subir une réception à titre isolé au
centre DRIRE (anciennement services des mines) le plus proche pour se voir éventuellement
attribuer une nouvelle carte grise si les modifications touchent les caractéristiques
techniques inscrites sur celle-ci.
Si les
transformations concernent les éléments de confort (revêtement de sièges,
tapis de sol), il convient de vérifier au cas par cas si ces modifications ne
mettent pas en cause la sécurité des usagers de la route.
Il est
toujours préférable d'effectuer ces transformations avec des équipements
officiellement homologués par le constructeur du modèle.
La
roue de secours est-elle obligatoire dans une voiture ?
Le code de la route
n'impose pas de roue de secours et personne ne peut être verbalisé pour
l'absence de cet équipement.
Quelles
sont les dispositions légales actuelles concernant les vitres teintées.
Existe-t-il une interdiction en tant que telle ? Est-il nécessaire de
pouvoir distinguer le conducteur ?
Il
convient de s'assurer du respect des articles R. 412-6, R. 316-1 et R. 316-3 du
code de la route :
R. 412-6 :
tout conducteur de véhicule doit se tenir constamment en état et en position
d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent.
Notamment, ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas
être réduits par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres. R.
316-1 : tout véhicule doit être tel que le champ de visibilité du
conducteur, vers l'avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour
que celui-ci puisse conduire avec sûreté. R. 316-3 : toutes les vitres, y
compris celles du pare-brise, doivent être en sustance transparente.
En conséquence,
d'une manière générale, cette opération est déconseillée dans la mesure où
elle peut avoir un effet défavorable sur les finalités optiques du vitrage.
Toutefois, si le véhicule dispose de deux rétroviseurs extérieurs, un certain
obscurcissement de la lunette arrière et des vitres latérales arrière
(obtenue par collage ou tout autre procédé) destiné à protéger du soleil
les occupants des places arrière n'est pas interdit actuellement.
Par
ailleurs, l'arrêté d'application de cet article R. 316-3 en date du 20 juin
1983 modifié dispose que les vitrages en verre des véhicules doivent être
d'un type homologué conformément soit au règlement R. 43 de Genève soit à
la directive n° 92/22/CEE modifiée par la directive 2001/92/CE. Les
vitrages homologués en application du règlement ou de la directive répondent
à un ensemble de prescriptions techniques en vue de satisfaire à un certain
nombre de critères, notamment de fragmentation en cas de casse pour les verres
trempés, de résistance mécanique et de qualités optiques.
En outre,
pour le cas d'un vitrage recouvert de matière plastique, le règlement et la
directive prévoient des essais complémentaires (notamment résistance à
l'abrasion, à l'humidité, aux changements de températures, au feu et aux
agents chimiques) qui viennent s'ajouter aux essais de base réalisés sur le
vitrage. En conséquence, toute pose individuelle d'un film plastique sur un
vitrage en dehors de ce cadre réglementaire, d'une part, vient modifier les
caractéristiques de base de ce vitrage et, d'autre part, ne répond pas aux
dispositions complémentaires imposées pour le plastique lui-même.
Les
infractions sont prévues dans les articles du code de la route eux-mêmes.
Faut-il
démonter le dispositif d'attelage des caravanes ou de remorques légères
installé sur les véhicules particuliers après chaque usage ?
Le code
de la route ne prévoit pas de disposition spécifique imposant le démontage,
après usage, des dispositifs d'attelage de caravanes ou de remorques légères
installés sur les véhicules automobiles.
Les
dispositions générales du code de la route prévoient que les véhicules
doivent être aménagés de manière à réduire autant que possible, en cas de
collision, les risques d'accidents corporels. Chaque automobiliste doit apprécier,
en fonction de la position et de la forme du dispositif utilisé, la dangerosité
de son véhicule pour un usager venant de l'arrière et prendre en conséquence
les mesures adéquates s'il décide de ne pas démonter la boule d'attelage.
Quelle
est
la législation actuelle concernant les pare-buffles ainsi que les mesures
en préparation susceptibles de faire évoluer cette législation.
A
l'heure actuelle, les dispositifs "pare-buffles" montés sur des véhicules
sont de deux origines :
1) Le
dispositif a été vendu et installé par le concessionnaire de la marque car la
pièce figurait sur le catalogue de vente du constructeur. Dans ce cas, le
prototype du véhicule présenté à l'homologation a été testé avec le
dispositif qui fait donc partie des éléments du véhicule réceptionné, donc
conforme aux règles françaises et européennes concernant les véhicules à
moteurs. Depuis le début de cette année, les constructeurs, de leur propre
initiative, ont retiré les pare-buffles métalliques de leur catalogue, ce qui
rend impossible désormais tout montage dans le réseau des concessionnaires du
constructeur.
2) Le
dispositif est vendu par un accessoiriste et fabriqué par un producteur sans
lien avec le constructeur du véhicule. Dans ce cas, le véhicule comporte un élément
susceptible d'être non conforme car non testé lors de la réception du véhicule
type. Il peut même, dans certains cas, bloquer la déformation normale de la
carrosserie en cas de choc et empêcher le déclenchement normal des airbags.
Par
ailleurs, un projet de directive communautaire visant à interdire les
pare-buffles sur les véhicules neufs vient d'être déposé par la Commission
de Bruxelles. Ce qui implique que le dispositif présente bien un caractère
dangereux.
En
outre, la directive communautaire 97/24/CE, chapitre 9, fixe les caractéristiques
techniques et les essais nécessaires à l'homologation d'un prototype de
dispositif d'échappement.
Ce
texte devient applicable à tous les engins mis en circulation, vendus ou
immatriculés à compter du 17 juin 2003.
Le
triangle de présignalisation est-il obligatoire dans un véhicule ?
Le
triangle de présignalisation permet de signaler la présence d'un véhicule qui
constitue un danger pour la circulation. Pour les véhicules de moins de 3,5
tonnes de poids total autorisé en charge, il faut soit installer un
triangle, soit allumer les feux de détresse.
Un
véhicule de collection est il soumis au contrôle technique ?
L'obtention
de la carte grise de collection est subordonnée à la preuve que le véhicule a
subi une visite technique préalable favorable. Cette mesure a pour objet
d'éviter que ne soient autorisés à circuler, sans aucun contrôle préalable,
des véhicules anciens en mauvais état et pouvant se révéler dangereux. Le
véhicule, une fois couvert par une carte grise de collection, est
définitivement exempté de visite technique, même en cas de transaction. Un
véhicule ainsi immatriculé est soumis à des restrictions de circulation. Il
ne peut circuler qu'à l'intérieur d'une zone constituée par le département
d'immatriculation et les départements limitrophes.