A la rencontre de Vaux le Vicomte ou soleil, colza et …jeux d’eau

Textes et photos avec l'aimable autorisation  de  Serge Lalande

Rendez-vous à 9 h dimanche 25 avril sur un parking de magasin. Ca commence bien puisque les grilles dudit parking sont fermées. C’est donc  aux abords du premier rond-point venu que le rassemblement  se fait. Angoisse du côté des organisateurs : la taille du lieu suffira-t-il à accueillir les nombreuses voitures attendues ?

Le panel toutefois est intéressant : la Voisin de Claude, l’AZU et la Cocorico de Serge, la très belle AZL 57 fraîchement restaurée de Fabien, 2 Méharis de nos amis du Deuch’car 77, une Dyane 68 à moteur d’AMI6, une Dolly jaune Rialto et bleu nuit etc…

Le soleil est de la partie, les chemins doivent être praticables, c’est donc à travers champs que nous rejoignons Vaux Le Vicomte

 

 Devant le château, beaucoup connaissant les lieux préfèrent rester sur le parking à examiner minutieusement les autos présentes et discuter. 

Quant à moi, je dois avouer qu’à chacune de mes visites, la magnificence du château et de ses alentours ( jardins et musée des équipages ) me donne toujours la même envie irrésistible de flâner dans les allées, le long du canal etc. Un peu comme examiner une 2cv mille fois vue mais avec toujours le secret espoir de découvrir un détail qui aurait jusque là échappé. Mais trêve de lyrisme et revenons à nos moutons ou plutôt à nos 2cv.

Le déjeuner «  sur l’herbe » est tiré du sac au bord d’un cours d’eau à Blandy les Tours, connu surtout pour son château médiéval récemment restauré. C’est l’occasion d’assister à une scène devenue un classique des rencontres deuchistes, l’extraction de la  banquette avant des anciennes pour s’installer confortablement.

   Après ces instants de convivialité où la règle est de partager avec ceux  qui n’ont rien ( apporter) vint le moment de reprendre le volant pour continuer notre périple qui consiste à faire le tour de châteaux et fermes fortifiées.

  Par malchance une des petites routes empruntées se termine en cul-de-sac, un pont menaçant de s’écrouler. C’est donc l’occasion de repartir à travers champs et à la boussole. Vogue donc la galère au milieu des vastes étendues de colza à l’odeur entêtante.

 

 Montjay, Bombon, Aulnoye : autant de châteaux inconnus le matin et je pense, tout aussi vite oubliés le soir. Chemins et petites routes s’enchaînent  sans qu’aucun incident ne vienne émailler notre promenade champêtre. Les paysages défilent et certains commencent à se demander où l’on va bien pouvoir atterrir.

Et soudain la surprise du chef : au bas d’une descente ( normal me direz-vous les rivières coulent toujours dans les vallées) un cours d’eau barre la route.

Passera, passera pas ? Tout le monde se pose la question même l’organisateur car comme chacun sait la hauteur d’un gué varie d’un jour à l’autre. Et c’est avec beaucoup de circonspection que les premiers tentent le coup mais une fois la hauteur d’eau bien appréhendée, les suivants s’en donnent à cœur joie.

A tel point que certaines autos se transforment en piscine et que d’autres ont l’allumage qui tousse. Mais tout le monde repartira et nous referons même un deuxième passage et pour certains un troisième.…

 

 Bref le temps passant c’est avec  regret qu’il a bien fallu arrêter nos jeux nautiques et reprendre la terre ferme.

 Une fois le groupe reformé, nous revenons à notre point de départ où chacun regagne ses pénates en se promettant, comme d’habitude, de recommencer dés  que possible.